‹ › ×
    AU BAL TABARIN
    • La marche des Petits Pierrots
    • La Valse Bleue
    • La dernière Chandelle
    AU BAL TABARIN
    • La marche des Petits Pierrots
    • La Valse Bleue
    • La dernière Chandelle

    1929 - 1949

    "La Valse bleue"

    1929, la Renaissance.

     

    L'époque de Bosc est terminé, il passe la main à Pierre Sandrini, maître de ballet, artiste, rénovateur déjà du Moulin Rouge et son collaborateur et ami Pierre Dubout, ensemble ils réssuscitent Tabarin. 

     

    La salle va être totalement transformée, suppression de la décoration art nouveau, remplacée par deux fresques de Gir et de Paul Colin. L’immense sous-sol va être investi pour créer une machinerie qui va révolutionner l’art du Music–hall. Le plateau de la scène coulisse pour faire apparaitre un autre plateau montant du sous-sol jusqu'au niveau des spectateurs. La proximité des artistes et des spectateurs est saisissante ! On pourrait presque les toucher.


    La Valse Bleue, 1er défilé de haute coutue de Jeanne Lanvin viendra exploiter à merveille ce mécanisme de plateau de scène escamotable.

    Couple élégant en hommage à Jeanne Lanvin
    Groupe de danseuses evanescentes
    Groupe de danseuses evanescentes
    Groupe de danseuses evanescentes

    D'autres revues spectaculaires viendront également utiliser ce méchanisme. Le château de mika des "Fastes de Naguère", les buildings de Wall Street de la revue "Ambiance", et la montgolfiere venue des cintres de la revue "Les Heures sont Belles".

     

    Les personnages clefs et influents du bal Tabarin de 1929 à 1949
    Pierre Sandrini
    Pierre Sandrini
    Fils d’Emma Sandrini 
    danseuse étoile de l’Opéra de Paris 
    et du chanteur bariton-basse Pedro Gailhard 
    Directeur de l’Opéra. 
    Pierre Sandrini
    Fils d’Emma Sandrini 
    danseuse étoile de l’Opéra de Paris 
    et du chanteur bariton-basse Pedro Gailhard 
    Directeur de l’Opéra. 
    Marcel Bergé
    Marcel Bergé. Danseur et chorégraphe
    Formé à l'école de danse de l'Opéra de Paris et ami d’enfance de Pierre Sandrini 
    Marcel Bergé. Danseur et chorégraphe
    Formé à l'école de danse de l'Opéra de Paris et ami d’enfance de Pierre Sandrini 
    Erté
    Romain de Tirtoff dit Erté.
    Artiste Russe naturalisé Français
    Peintre,  dessinateur 
    et sculpteur d’un immense talent.
    Influencé par l’orientalisme des Ballets Russe. 
    Romain de Tirtoff dit Erté.
    Artiste Russe naturalisé Français
    Peintre,  dessinateur 
    et sculpteur d’un immense talent.
    Influencé par l’orientalisme des Ballets Russe. 
    Paul Hubert Colin
    Paul Hubert Colin.
    Artiste peintre, dessinateur, costumier, scénographe et l'un des plus novateurs et influents affichiste lithographe français de la première partie du xxe siècle. 
    Paul Hubert Colin.
    Artiste peintre, dessinateur, costumier, scénographe et l'un des plus novateurs et influents affichiste lithographe français de la première partie du xxe siècle. 
    Charles Gir.
    Artiste peintre, sculpteur, dessinateur, affichiste et caricaturiste français, Pendant 17ans il fréquente à l’Opéra les cours de danse, 
    les concours, les répétions.
    Charles Gir
    Charles Gir.
    Artiste peintre, sculpteur, dessinateur, affichiste et caricaturiste français, Pendant 17ans il fréquente à l’Opéra les cours de danse, 
    les concours, les répétions.
    Nina Oulian

    Nina Oulian.

    Danseuse et dessinatrice

    Elle danse dans la revue des folies bergère, blond cheveux, regard profond, tailles cambrées, jambes fines. 

    Elle dessine, crayon léger, sens des attitudes et du mouvement, goût de la couleur et du contraste pour le Bal Tabarin. 

    Nina Oulian.

    Danseuse et dessinatrice

    Elle danse dans la revue des folies bergère, blond cheveux, regard profond, tailles cambrées, jambes fines. 

    Elle dessine, crayon léger, sens des attitudes et du mouvement, goût de la couleur et du contraste pour le Bal Tabarin. 

    Le Bal Tabarin ne pourrait pas rester Tabarin sans la célèbre Quadrille Naturaliste, grâce à qui se maintient la tradition du French Cancan, ce chahut endiablé et vertigineux, que les étrangers considèrent comme notre danse nationale.

     

    La reconnaissance internationale du Cancan s'est concrétisée en 1861 à Londres, grâce à l'écrivain américain Charles Morton qui le présenta à l'Oxford music-hall. Le public anglophone le baptisa alors "French Cancan".

     

    Au XIXe siècle, il est notable que plusieurs des premières danseuses de Cancan provenaient du milieu des blanchisseuses. Leur travail, caractérisé par de longues heures en position debout, pouvait entraîner une raideur musculaire. Les mouvements spontanés de la danse, tels que le soulèvement des jupes et les petits sauts avec élévation des jambes, pourraient avoir servi d'exercice.

     

    Des figures marquantes de cette période incluent Mimi Patte en l'air, Grille d’Egout et Rigolboche, dont certaines étaient blanchisseuses. Louise Weber, surnommée la Goulu, devint une figure emblématique, immortalisée par Toulouse Lautrec.

     

     Le mouvement ample des jupons dans le Cancan peut être interprété comme une forme d'expression et d'affirmation pour ces femmes. Ainsi Jeanne Avril, avec son allure distinctive (silhouette, chapeau, sous-vêtements colorés), se distinguait de ses contemporaines, tout en partageant l'intérêt de Toulouse Lautrec. Ces personnalités ont contribué à façonner l'image du Cancan à ses débuts. 

     

    L'évolution du Cancan au XXe siècle est notamment représentée par la codification de Pierre Sandrini en 1926. Cette période voit l'émergence de danseuses issues d'une formation classique, remplaçant les figures issues de milieux professionnels divers. Les figures caractéristiques de cette forme codifiée incluent la "roue", exécutée avec précision dans un espace limité, le "port d’arme" sur un rythme rapide, le "grand écart" suivant un saut ample, la "cathédrale" témoignant d'un équilibre maîtrisé, et le "tire-bouchon", soulignant la vivacité du mouvement des jambes.

     

    L'ensemble de ces éléments est orchestré par une synchronisation avec le rythme soutenu des "battements de jambes" et le mouvement ample des jupons, que Pierre Sandrini avait la particularité de faire parfumer quotidiennement, ainsi que par les spectaculaires "sauts en écarts".

     

    Ainsi, le Cancan, loin d'être une simple danse exubérante, révèle une histoire riche de contextes sociaux, d'évolutions chorégraphiques et de figures marquantes, contribuant à son statut d'icône culturelle.

     

    Rennelly et Rappo, capitaines du Cancan

    Mlles Rennelly et Rapo, deviennent les Capitaines du nouveau cancan de Pierre Sandrini au Bal Tabarin. 

    Les nouvelles revues de Tabarin allaient naitre

    De 1930 à 1949, les chorégraphies de revues à grand spectacle aux titres évocateurs « Femmes» 1933, « La joie de vivre » 1936, « Plaisir de France» 1937, « Les Heures sont Belles » 1938, « Un vrai Paradis » 1939, « Amour, délice et orgue » 1943, « La Joie renait » 1944,

    « Ambiance » 1947, « Reflets » décembre 1949 la dernière revue de Pierre Sandrini.

    Le Bal Tabarin de Pierre Sandrini préfigure le music-hall dans sa dimension la plus spectaculaire. S'articulant autour d'un thème ou traduisant une émotion, il se déploie avec une logique narrative digne d'une œuvre d'art, grâce à une mise en scène raffinée, des décors somptueux, des jeux de lumière subtils et des artistes dont les moyens d'expression, d'une originalité et d'une suggestivité infinies, possèdent l'art de nous enchanter. Un fil conducteur est désormais essentiel pour structurer la soirée tout en restant au fait de l'actualité du moment. 

    Le bain de mousse
    Un spécialiste fabrique l'émulsion savonneuse durant la journée entière puis elle est pulsée par de l'air comprimé en passant par des spires. La mousse légère comme des oeufs battus en neige. Une large coupe argentée monte du sous-sol débordant de cette fameuse mousse. Quatre danseuses, le buste couvert de l'onctueuse préparation, font de lents ports de bras s'accordant harmonieusement aux accebts de la partition de 'la mort du cygne" de Camille Saint Saens. Une des plus belles réalisations de Tabarin.
    le bain de mousse
    le bain de mousse
    le bain de mousse
    Le cirque
    "ça c'est du cirque!" nous dit le programme. Trapézistes et Écuyères occupent la piste une Clownesque clochette à la main nous entraine au coeur d'une fête foraine. Elle nous présente les soeurs siamoises, la femme tatouée, les tigresses et l'otarie. 
    le cirque et les écuyères
    le cirque et les acrobates
    le cirque et les écuyères
    Artistes et Personnels
    Les compléments historiques
    Actualités

    Au Bal Tabarin

     

    La marche des petits Pierrots

    La valse Bleue

    La dernière chandelle

    Artistes et Personnels

    Les compléments historiques

    Actualités

     

    Viméo

     

     

    Copyright  AU BAL TABARIN - Paris - Tous droits réservés - 2022-25  - Mentions légales 

    Copyright  AU BAL TABARIN - Paris -

    Tous droits réservés - 2022-25  

     Mentions légales